Quand on me demande si j'ai un compte sur les réseaux sociaux, je réponds que les réseaux sociaux, je n'aime pas ça.

Mais pour être honnête, j'utilisais auparavant les « réseaux sociaux » à l'époque du WAP, vous savez ce protocole internet qui permettait aux téléphones d'utiliser les données de façon très efficiente, à cette époque l'internet nétait pas aussi rapide et les forfaits assez chers pour très peu de données.

Mon premier réseau social, c'était Prodigits. Je ne sais pas le pourquoi ni le comment, mais j'y étais inscrit, sûrement via une pub en cherchant une nouvelle sonnerie. À l'époque, j'étais fan de l'artiste Dido, et je le suis encore. J'avais créé mon profil comme fan de Dido, j'y publiais mes photos préférées d'elle, lorsqu'elle chantait sur scène ou dans ses clips. Je m'y faisais des amis dans la Caraïbe, l'Amérique du Sud, l'Europe... C'était très facile d'être amis à cette époque, aujourd'hui aussi j'imagine, ne soyons pas si négatif. Il ne fallait pas grand-chose pour être amis, on était émerveillé de communiquer avec l'autre, sur un écran si minuscule, en parlant en appuyant plusieurs fois sur le clavier numérique pour insérer une lettre. Toute cette difficulté pour communiquer faisait en un sens la beauté du lien. Recevoir un message était juste magnifique, on y répondait avec beaucoup d'envie et de joie...

La technologie évolue, toutes ces difficultés ont disparu, mais avec elles, le charme aussi. Je ne ressens pas la même émotion lorsque je reçois un message, c'est plus banal. Il y a toujours la petite joie de recevoir une notification, on est heureux, mais cette sensation n'est plus aussi belle qu'avant, elle semble très diluée...

Bref, j'arrête là ma tristesse et continue sur le thème des réseaux sociaux. Prodigits n'était pas le seul. J'étais aussi inscrit sur Sonico, le réseau social d'Amérique latine. J'y ai fait une super amie avec laquelle j'échangeais aussi sur MSN. Ah, la belle époque MSN et sa fonctionnalité qui envoyait comme un klaxon chez l'autre pour le pousser à nous répondre plus vite ! Sur Sonico, j'échangeais avec elle en espagnol, je faisais des vidéos de freestyle football et elle m'apprenait des pas de danse, au grand timide que je suis... Sonico n'existe plus, trop grande concurrence de Facebook j'imagine. Il y a aussi eu Hi5, c'était fun, mais je ne l'ai pas si souvent utilisé.

J'ai cité Facebook dans le paragraphe précédent, il fallait bien que j'y passe moi aussi. Ma première inscription, c'était au lycée en terminale, mais je n'ai pas aimé du tout. Tout est mis en avant pour se vendre, poster sa vie, ce qui me dérange fortement. Ma deuxième inscription à Facebook, c'était en première année de master. Une amie m'a convaincu de m'y inscrire. « Convaincu » est un grand mot, c'est surtout pour lui faire plaisir. Dans l'amitié, on fait souvent des choses juste par amour de l'autre, parce qu'on sait que c'est important pour elle. Mais comme vous pouvez l'imaginer, je n'ai pas aimé mon second passage non plus sur Facebook, mais j'y suis resté parce que des personnes que j'aime y sont.

Cette même amie, que j'aime toujours très fort, m'a proposé plus tard de m'inscrire sur Instagram, je ne connaissais pas du tout. Plus tard, elle m'a demandé d'installer WhatsApp, je ne connaissais pas non plus. J'ai cru à un jeu vidéo, quel drôle de nom WhatsApp ! Elle m'a expliqué qu'avec cette application, on pouvait communiquer par téléphone de façon illimitée. À l'époque, il fallait quand même payer 1 euro, je crois, pour utiliser WhatsApp. Bref, par la suite, dans ma vie, je n'ai pas non plus aimé WhatsApp. Je l'ai supprimé quand je n'avais plus vraiment de grand lien avec mes amis, et réinstallé parce que d'autres personnes qui apparaissent dans notre vie souhaitent qu'on existe dans leur WhatsApp. Je crois avoir fait 3 ou 4 suppressions/installations de WhatsApp au fil de mes relations sociales.

Oh là là, cet article fait déjà très long, je m'arrête là. Je continuerai avec vous sur la thématique dans un prochain article, quand l'envie d'en parler me reprendra.

Date : 08/12/2025, Auteur : sitewebmaster.fr